Un film de Shu Aiello et Catherine Catella
Un film de Shu Aiello et Catherine Catella
Après 20 ans d’harmonie, le village de Riace en Calabre, un modèle d’accueil des migrants, devient la cible de la vague populiste qui consume l’Italie. Le venin s’est répandu. Domenico Lucano, le maire de Riace, risque 13 ans et 2 mois de prison et 500 000 euros d’amende. Après des mois de destruction minutieuse, Riace sort de ce long cauchemar avec un dilemme : résister ou disparaître.
Écrit et réalisé par Shu Aiello et Catherine Catella
Montage Luc Plantier, Philippe Boucq et Catherine Catella
Musique originale Roland Catella
Narrateur Carlo Gallo
Image Emiliano Barbucci
Image additionnelle Steeve Calvo et François Pagès
Son Simone Casile
Son additionnel Raphael Roche
Opérateur caméra Alfredo Muscatello
Montage et mixage son Jeff Levillain
Étalonnage et infographie Lucien Keller
Assistant monteur Nasser Amri
Documentaliste Guglielmo Parisani
Graphistes Florent Mangeot et Antoine Sanchez
Durée : 96′
Format : HD – 16:9
Son : Stéréo
Langues : Français
Sous-titres : EN / NL
Production : France / Belgique / Italie
Année de production : 2023
Dans les années 90, Riace était un petit village isolé du sud de l’Italie, sans grand intérêt et presque complètement déserté. Tout change en 1998 lorsqu’un bateau transportant 300 migrants kurdes s’échoue sur la plage voisine. Le clergé décide alors d’utiliser le local paroissial pour les héberger et confie l’organisation de l’aide au jeune Domenico Lucano. Ce dernier voit en cette situation une opportunité inespérée pour revitaliser le village. Pourquoi ne pas mettre à disposition des migrants les nombreuses maisons inoccupées ? Et si cela permettait au village de renaître ?
C’est exactement ce qui se produit. L’économie locale se redynamise grâce à de nombreux projets communautaires. Domenico Lucano est élu maire trois fois de suite ! En vingt ans, plus de 6000 réfugiés passent par Riace. La population passe de 900 à 2100 habitants, dont 400 demandeurs d’asile ou réfugiés de diverses origines. Le modèle de Riace, largement subventionné, coûte bien moins cher à l’État que les méthodes classiques d’accueil des migrants. Mais surtout, le village revit. Les habitants se retrouvent dans des ateliers de verrerie, de broderie, de céramique, et de tissage. L’école rouvre ses portes, et une ambiance sereine règne à nouveau.
Cependant, l’Italie connaît une montée du populisme. Matteo Salvini, président de la Lega, parti d’extrême-droite devenu ministre de l’Intérieur en 2018, considère le modèle de Riace comme un exemple à éradiquer. Dès son arrivée au pouvoir, il cible Domenico Lucano. Quatre mois plus tard, ce dernier est arrêté, accusé de favoriser l’immigration clandestine.
Les habitants sont stupéfaits. Du jour au lendemain, les subventions sont coupées, les travailleurs de l’accueil perdent leur emploi et le village commence à se vider. Les symboles d’hospitalité disparaissent, l’école ferme. Riace se trouve alors à un carrefour : résister ou disparaître.
Une coproduction
Les Films du Tambour de Soie – Muriel Sorbo
Dancing Dog Productions – Quentin Noirfalisse et Antoine Sanchez
Bo Film – Serena Gramizzi et Maddalena Gramizzi
En co-production avec
La RTBF Télévision belge – Unité Documentaire
Le Fonds de dotation RIACE FRANCE
Avec la participation de
La RTS – Radio Télévision Suisse
Et avec le soutien
du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles
de Casa Kafka Pictures – Belfius
du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge
du Centre national du cinéma et de l’image animée
de la Direzione Generale Cinema e Audiovisivo – MIC
de Cinéfeel Dotation
de la PROCIREP – Société des Producteurs et de l’ANGOA
de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
En partenariat avec le CNC. Le film a bénéficié de la bourse Scam “Brouillon d’un rêve” et a été réalisé avec le soutien du fond de coproduction CNC-MIC France-Italie.
Dancing Dog Productions – Quentin Noirfalisse – contact(at)dancingdog.be
Les Films du Tambour de Soie – Muriel Sorbo – murielsorbo(at)tamtamsoie.net
BO Film – Serena Gramizzi – serenagramizzi(at)bofilm.it